21-2009

3, 4, 5, Juillet
nuagesoleilnuage

95 000 festivaliers

Vendredi 3 juillet
Les Wampas – Ghinzu – Sefyu – Cypress Hill – The Prodigy – Emiliana Torrini – Oxmo Puccino – Yeah Yeah Yeahs – Monotonix – The Kills – The Ting Tings – Chapelier Fou – King Khan & The Shrines – Hockey – Alela Diane – Diplo – Crookers – The Feeling Of Love – Dananananaykroyd – Noisettes – Rolo Tomassi – Naïve New Beaters – The Bronx – Kap Bambino – Asher Sound System (Ossie Gad, Anthony John, Ragga B, Heartical Inity Sound) – Nash – Jennifer Cardini – Shonky
Samedi 4 juillet
The Answer – Groundation – Olivia Ruiz – Kanye West – Birdy Nam Nam – Sophie Hunger – Peter Bjorn & John – Tricky – Peter Doherty – Yuksek – Lauter – Magistrates – The Asteroids Galaxy Tour – La Roux – Nneka – Passion Pit – Friendly Fires – You and You – Schwefelgelb – Solange la Frange – The Temper Trap – Torche – Monotonix – Kylesa – Amanda Blank – Asher Sound System (Asher Selector, Matthews MaCanuff, Own Mission Sound, Radoasher, Dj Nakeye) – Invicible & Finale
Dimanche 5 juillet
Rodrigo y Gabriela – Gojira – Phoenix – Slipknot – Stuck in The Sound – Glasvegas – Mos Def – Charlie Winston – Laurent Garnier – Jaromil – Monotonix – The Inspector Cluzo – Invincible & Finale – Slimmy – Tinariwen – Just Jack – Electrons Libres – Staff Benda Bilili – Florence & The Machine – Zone libre vs Hame & Casey – Sleepy Sun – The Pains of Being Pure at Heart – Asher Sound System ( Asher Selector, Ossie Gad, Raldoasher, Junior Tshaka) – Nash – The Najavibes Band present The Scientist

Sales gosses

– Euh, z’avaient mangé quoi Prodigy ?
– Sais pas. Mais z’avaient l’air bien énervé !

Terrifiques comme dans un cauchemar d’Halloween, ça pour sûr. Comme si nos prodiges de l’electro-hardcore avaient choisi de venger Joeystarr retenu derrière les barreaux au lieu de fêter le retour des sales gosses de NTM en famille, avec les potes du Malsaucy. Ben non… Pour le coup Cypress Hill joue les roues de secours de luxe. Et Kool Shen vient tout seul.

Soyons honnête : cette prog 09 tient la route dans le 90. « Enorme » affirment Les Inrocks. Dans le genre pataquès sauvage, Slipknot se fend d’un retour fracassant. Birdy Nam Nam n’étant pas du genre à épargner les tympans non plus, leur numéro de platines en Grande Scène, tient la dragée haute au spectacle grandiloquent du rappeur Kanye West qui se révèle en pure star dans la nuit sous-vosgienne. S’entourer de nymphes dorées et dénudées, ça en jette, faut reconnaître. Nos p’tits gars de Phoenix n’en font pas autant. Mais musicalement, question pop entraînante, ils s’affirment à leur place en Grande scène. Tout comme Olivia Ruiz ou Tricky, des piliers de la cause eurockéenne.

Deux couples sont en compétition : The Kills, sombre et violent avec la brune tigresse Alison Mosshart. Ting Tings, lumineux et dansant, emmené par la blonde et glam Katie White, poupée fatale. Pete Doherty lui, s’offre un caprice solo avec juste sa guitare, une danseuse classique et un bref hommage à Michael Jackson. Difficile de faire plus punk… Ghinzu fait les frais d’une panne de jus. Révélé quelques mois plus tôt à Génériq, l’autre génial festival du coin, Charlie Winston enflamme le chapiteau.

Finalement, c’est dans les recoins du programme qu’on se prend quelques bonnes baffes imprévues. Florence And The Machine est la grosse affaire pop du dimanche. La veille, le mix de Yuksek a fait trembler les étoiles, on s’est régalé sur Temper Trap, des Australiens qui croyaient jouer à Paris (!) et on se demande encore comment la sulfureuse Amanda Blank n’est pas devenue la vraie nouvelle comète de la scène hip-hop. Si l’on remonte jusqu’à vendredi, c’est sur La Plage que La Roux a remis une certaine dance-music au goût du jour. Alela Diane, elle, réhabilitait le folk hippie. Chapelier Fou expérimentait joliment l’intégration du violon dans l’electro. Naïve New Beaters y ajoutait une bonne pincée de pop tonique.

Ouf ! Il y a toujours tout et son contraire dans ces sacrées Eurockéennes. Le furieux trio Monotonix par exemple, joue plusieurs fois dans le public porté littéralement à bout de bras, batteur compris. Plus loin, Staff Benda Bilili et ses musiciens handicapés en fauteuil donnent leurs premiers tours de roue sur une scène française. Le groupe congolais craint la catastrophe (sic) en voyant toute cette foule se bousculer pour eux. Mais c’était tout juste la fête, la joie et l’allégresse, assorties d’une merveilleuse leçon de vie.

Galerie 2009

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La playlist de 2009